Article épinglé

Comme promis, pendant la manifestation, nous avons mis en ligne cette pétition.

Cette pétition a pour but de faire retirer le projet de stationnement payant sur la ville de Jarville La Malgrange.

Mobilisez vous, faites signer cette pétition à vos amis, vos proches, toutes les personnes qui viennent chez vous.

 A toutes les personnes qui sont amenées à se garer sur Jarville peuvent signer cette pétition. Il suffit d'être majeur.

Une signature par personne physique uniquement.

Signer la Pétition

cette pétition est aussi chez les commerçants de Jarville la Malgrange sous forme de papier.

Vous pouvez aussi la télécharger afin de la faire signer par les personnes n'ayant pas accès à internet.

télécharger la version papier

une fois complétée la déposer au 3 ou au 22 rue Georges Clémenceau à Jarville.

merci d'avance et soyons nombreux. 

 

Samedi 5 mars 2022

Manif à Jarville

 Les collectifs Lamalgrange et Montaigu

appellent tous les Jarvillois à manifester

Contre la politique en matière de stationnement :

         le stationnement payant à Jarville

         la verbalisation excessive ...

Contre le mépris du maire envers les jarvillois.


Le Maire de Jarville a pour projet de rendre le stationnement payant sur la commune, à l’exception des quartiers La Californie, Institut des sourds, Montaigu et rue du Fonteno.

Ce projet sera mis en délibération lors la prochaine réunion du Conseil Municipal qui se tiendra le mardi 22 février 2022 à 19H00 en distanciel.

Le détail du projet est consultable sur le site internet de la Mairie de Jarville à l’adresse internet suivante (page 47 à 67):
https://www.jarville-la-malgrange.fr/wp-content/uploads/2022/02/Ordre-du-jour-du-Conseil-municipal-du-22-02-2022.pdf

Ce projet s’inscrit dans la continuité de la politique de stationnement des véhicules mise en œuvre par le Maire de Jarville et son équipe municipale depuis octobre 2020, dans plusieurs secteurs de la commune (quartier Kléber, quartier Tourtel, quartier Montaigu…).

Le maire a décidé que ce conseil municipal se fera uniquement par visioconférence, encore un refus de participation de la population.
Il faut absolument interpeller les élus  de la majorité de votre quartier  pour leur faire connaitre votre point de vue.
Pour lui montrer notre désaccord, nous devons être tous présents le samedi 5 mars à la manifestation.
Les collectifs sont en train de préparer le tractage de Jarville.
Parlez-en à vos voisins, vos amis.

La réunion du Conseil Municipal est "visionnable" -via la page Facebook https://www.facebook.com/jarville

Le collectif


 

L'est républicain du 22 octobre 2021



A Vandoeuvre, 
le maire autorise les habitants à se garer devant leur entrée de garage si cela ne gène pas.
Mais pas à Jarville, alors que nous sommes dans la même métropole.........



France 3

 


Jarville : des QR code pour exprimer leur désaccord

Depuis son élection, la municipalité de Jarville est inflexible face aux infractions au stationnement. Sans place ni garage, des citoyens jarvillois ont monté un collectif pour demander une tolérance à la loi. Ils se font remarquer depuis plusieurs jours grâce à des QR code.

Depuis plusieurs jours, quelques façades de résidences jarvilloises se sont ornées d’un QR code, suivi d’une inscription « à vendre ». Intrigantes, ces affiches redirigent vers le site web du "Collectif La Malgrange", un groupe réunissant environ 90 foyers de la commune de Jarville. Crée en avril dernier, ce collectif de riverains souhaite faire entendre sa colère auprès de la municipalité de Jarville.

La colère gronde depuis avril, dans certains quartiers de Jarville. En cause : la volonté du maire Vincent Mathéron, élu l’an passé, d’appliquer une tolérance zéro, face aux infractions du code de la route. Une volonté de ne pas déroger à la loi qui complique la vie de certains jarvillois qui ne possèdent pas de garage, ou de place de parking. Obligés de se garer devant l’entrée de leur résidence, et de facto sur la voie publique, ces derniers se voient régulièrement contraints de payer des contraventions, parfois même lorsqu'il s'agit d'un stationnement de courte durée. 

"Cette nouvelle politique de stationnement, c’est problématique pour les personnes âgées, ou handicapées", explique Marie, une résidente de la rue George Clémenceau. Cette assistante maternelle soulève aussi un problème lié à son activité professionnelle "pour déposer leurs enfants chez moi, les parents doivent s’arrêter sur la voie publique, mais avec cette tolérence zéro, j'ai vu des parents avoir des PV. On devrait au moins avoir le droit de s’arrêter pour déposer ses enfants !", explique-elle.

Un peu plus loin dans la rue, Noëlle est équipée d’une prothèse, elle raconte qu’il est compliqué pour elle de se garer plus loin que devant chez elle "pour débarrasser mes courses, c’est difficile. Je ne peux pas aller dans ma cour, elle est trop petite, donc je dois me garer sur la voie publique, mais je m’assure de ne gêner personne, et pourtant je suis en totale infraction pour le maire", témoigne cette résidente de la rue Georges Clémenceau.

A côté, Fréderic Binet fait état d’un problème casi-similaire "mon père est handicapé, il a du mal à marcher. Quand il vient garder mon fils on doit faire de la logistique pour limiter ses déplacements" raconte ce jarvillois de longue date, "je peux même dire que j’ai peur de laisser ma voiture quelques minutes sur la voirie pour ranger mes courses. Avant, on avait le droit de se garer sur la voie, du moment qu'on ne gênait pas, et cela ne posait aucun problème".

Outre le casse-tête du stationnement des habitants, c’est la vie de quartier qui se dégrade "c’est tendu depuis quelque temps dans la rue, il y a un climat anxiogène" détaille une habitante. D'un autre côté, le collectif La Malgrange affiche une certaine solidarité "on fait pas forcément ça pour nous, on se bat aussi pour les personnes âgées, handicapées, ou bien avec des bébés pour qui stationner plus loin est compliqué. Ce qu'on aimerait, c'est de la tolérance lors de l'application de cette loi" continue-elle.

c'est tendu depuis quelque temps dans la rue

Résidente de la rue George Clémenceau

Pourtant, des résidences de la rue Georges Clémenceau possèdent bien des cours destinées à garer des véhicules, mais de petit gabarit, car la taille des habitations datant de 1930 n’a pas vieillit proportionnellement à celle des nouvelles voitures. La deuxième complication relevée est que les habitations, autrefois accueillant des familles se sont transformées en appartement, multipliant ainsi le nombre de résidents dans le quartier 

Du côté de la municipalité, cette volonté d’inflexibilité, et de tolérance zéro face à la loi tient en deux points : d’un côté la sécurité des citoyens, et de l’autre le refus de l’appropriation par autrui de la voie publique. "le stationnement anarchique peut par exemple gêner, voire bloquer le passage d’un camion de pompier, donc on met en danger la vie des autres", raconte Vincent Mathéron, le maire de la ville. Affirmant que le dialogue avec les riverains n’est pas rompu, ce dernier déclare avoir proposé des solutions pour appaiser les tensions. Par exemple, réhabiliter un ancien quai de bus, ou bien un parking, mais qui ne comporterait pas assez de place pour les habitants du quartier. 

Le stationnement anarchique peut gêner par exemple un camion de pompier

Vincent Mathéron, maire de Jarville

Un des problèmes sous-jacent à cette difficulté de stationner à Jarville, c’est le peu de place disponible : près de de 4500 véhicules pour 1500 places disponibles dans toute la commune. "Il existe peu de foncier sur Jarville, je ne peux pas donner quelque chose qui n’existe pas aux résidents".

Pour Maître Nicolas Matuszak, avocat en droit routier à Metz, ce cas de figure est compliqué en ville où il y a peu de placer pour stationner. Selon lui, la seule solution possible est de trouver un accord commun entre les litigieux, mais une dérogation à la loi, et précisément à l’article R417-10 n’est pas possible.

Une rue pour deux villes 

Une particularité propre à la rue Georges Clémenceau est qu’elle est divisée en deux : une partie se trouve à Jarville, l’autre à Vandoeuvre-lès-Nancy. Dans ce cas de figure, ce sont alors deux commissariats de police différents, rattachés à chacune des deux communes, qui s’occupent de gérer les infractions au stationnement.

Si à Jarville la loi semble être appliquée au sens strict, la mairie de Vandoeuvre ferait preuve de plus de tolérence selon certains résidents. Pour le responsable de la police municipale de Vandoeuvre, Didier Weber, cette théorie ne pourrait être valide, tant les deux entités en charge de l’application de la loi sont distinctes "il n’y a pas du tout de coordination entre Vandoeuvre et Jarville, donc nous avons peut-être des manières différentes de discerner une infraction au code de la route".

Au bout de la rue, tout juste à la scission des deux communes, une voiture stationnée arbore une pancarte "véhicule stationné à Vandoeuvre". Isabelle Mangin est une résidente de Vandoeuvre, la sanction des infractions est devenue tellement récurrente dans son quartier qu’elle a décidé d’indiquer clairement son lieu de résidence "je ne sais pas si ça changera grand-chose, mais les agents de police sont souvent là alors je tente le tout pour le tout pour qu’ils essayent de faire preuve de discernement".

Pour le moment, des discussions doivent encore avoir lieu entre les résidents et la municipalité pour trouver un commun accord.

France Bleue en parle

Jarville : un collectif d’habitants proteste contre les PV de stationnement devant les garages

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Par , France Bleu Sud Lorraine 
Jarville-la-Malgrange

Depuis quelques mois à Jarville, la municipalité fait la chasse aux voitures garées devant les garages. Des habitants s’y opposent et demandent un rendez-vous au médiateur de la République.



Quand les PV s'empilent, il faut faire face. © Radio France - Isabelle Rivière

Florence habite l’avenue de la Malgrange à Jarville. Elle est en train de décharger de lourds sacs de courses qu’elle range dans son garage dont la place est déjà prise par le véhicule de son mari. Elle estime ne pas être en infraction « franchement c’est scandaleux, je suis chez moi et je ne comprends pas cette volonté du maire de verbaliser tous ceux qui comme moi se garent devant chez eux, de toute façon, je contesterai si je prends un PV ».

Rue Clémenceau à Jarville
Rue Clémenceau à Jarville © Radio France - Mohand Chibani

Problème de voisinage

Un peu plus loin dans la rue Clémenceau, Martine, comme à son habitude stationne sa voiture devant son garage. Elle convient que c’est un peu l’anarchie en matière de stationnement dans sa rue « regardez, il n’y a pas de place et je ne peux pas entrer ma voiture dans le garage car ces maisons datent de 1930 et les garages n’étaient pas destinés à accueillir d’aussi grosses voitures que celles d’aujourd’hui. Je n’ai donc pas d’autres solutions que de laisser mon véhicule devant chez moi ».

Pourtant tout le monde n'est pas de cet avis, comme Pierre. Il comprend la décision de la municipalité de vouloir lutter contre l'anarchie du stationnement à Jarville « le maire applique la loi et il n’en serait pas arrivé là s’il n’y avait pas de problèmes de voisinage. Certains se plaignent en effet de trouver devant chez eux une voiture qui bloque l’entrée de leur garage. Donc le maire a estimé qu’il fallait en effet mettre fin à cette anarchie ».

600 PV pour stationnement gênant en six mois

Vincent Matheron, le maire de Jarville, lui est droit dans ses bottes « Nous avons, à l’issue de la campagne des élections municipales, mis en place une stratégie territoriale de sécurité, de prévention de la délinquance et de lutte contre les incivilités. Elle a été votée à l’unanimité lors du conseil municipal du mois d’octobre dernier. Cette stratégie prévoyait plusieurs dispositions dont une portait spécialement sur les incivilités. Et donc nous lançons une campagne composée de sept visuels intitulés «stop aux incivilités, le Dark-Jaja, le Jarville qu’on n’aime pas. Le Jarville où l’on trouve des déjections canines à même le sol, des mégots jetés par terre et du stationnement anarchique. Et sur ce point, vous avez le stationnement gênant devant les garages. Quand bien même, cette entrée est la vôtre, tant qu’elle n’est pas matérialisée, le stationnement y est interdit. C'est la loi et moi j’ai fait le choix d’une tolérance zéro sur ces incivilités parce que je veux changer l’image de ma ville ».

Depuis six mois, près de 600 contraventions ont été dressées à Jarville pour stationnement gênant ou très gênant.